Les terres de La Borie ont été utilisées à des fins agricoles pendant près de quatre siècles. Au début du 21ème siècle, un parc et un jardin ont été créés avec des arbres et des plantes. Après cette première métamorphose, le château et le parc/jardin ont été abandonnés pendant plusieurs années. Ce qui semblait être un déclin s’est avéré être un nouveau départ: les plantes et fleurs indigènes se sont ré-appropriées des terres ainsi modifiant les caractéristiques du lieu et créant un jardin avec une vaste biodiversité de fleurs, de plantes, d’arbres et d’animaux.
Depuis 2017, les nouveaux propriétaires de La Borie se sont pris de passion pour ce nouvel équilibre entre plantes indigènes d’un côté, et arbres et plantes originaires de différentes parties du monde de l’autre. Ils ont décidé de créer le ‘Jardin en Mouvement’, selon les idées originales du paysagiste/botaniste français, Gilles Clément : « faire le plus possible avec, et le moins possible contre la nature ». Gilles Clément a développé ces principes dans le cadre de son concept du Jardin Planétaire dans les années ‘70, devant l’évidence que l’on ne pouvait plus ignorer la menace que représentaient les interventions humaines par rapport à l’équilibre écologique continu de la nature.
En plus du ‘Jardin en Mouvement’ La Borie abrite un potager basé sur les principes de la permaculture et un jardin à la française et un jardin à la française qui reflète l’histoire du jardin. L’alliance des jardins et parcs fonctionne désormais comme un laboratoire d’observation et d’expérimentation de méthodes contemporaines pour soutenir un écosystème sain et diversifié. Cette approche s’appuie sur les intérêts et l’expertise de Harry Struijker-Boudier, professeur émérite et ancien directeur du laboratoire de pharmacologie de l’Université de Maastricht aux Pays-Bas.